samedi 10 janvier 2009

« Beau temps à la Saint-Guillaume donne plus de blé que de chaume »


Avoir son anniversaire le jour de sa fête. Il est curieux d’avoir son anniversaire et sa fête le même jour, c’est pourtant mon cas. Cela m’oblige à vous livrer quelques curiosités à titre d’éphéméride en cette date du 10 janvier.

Les 800 ans de Saint Guillaume
Le 10 janvier, on fête les Guillaume ainsi que les William, Willy et autres Bill, Billy. La curiosité prend ici valeur de siècles puisque l’origine de cette fête, on parle généralement de la Saint-Guillaume, date aujourd’hui exactement de 800 ans.

Guillaume, sens et origine du nom : Guillaume est un prénom masculin d'origine germanique. Il est dérivé du prénom germanique Willhelm. Le nom vient de Will, volonté et Helm, heaume, casque, protection. Guillaume est une forme d'oïl correspondant au prénom occitan Guilhem. Inversement, Guilhem est la traduction en occitan du prénom Guillaume. William est la variante normande du nom.

Saint-Guillaume de Bourges : Archevêque de Bourges au treizième siècle, honoré le 10 janvier. Guillaume était issu de l'illustre famille des comtes de Nevers. Après avoir été chanoine de Soissons et de Paris, il se retira d'abord dans la solitude de Grandmont, puis il entra dans l'ordre de Cîteaux. Il y vivait dans la retraite et dans la pratique des austérités de la pénitence, lorsqu'il fut élu, malgré lui, archevêque de Bourges en 1201. Il signala son épiscopat par de sages règlements et par une éminente piété. Il mourut le 10 janvier 1209.

Les 80 ans de Tintin et Milou
C’était exactement il y a 80 ans. Le 10 janvier 1929 apparaît pour la première fois le jeune reporteur belge. Imaginé et dessiné par Georges Rémi, alias Hergé, Tintin fait ses débuts dans « Les Aventures de Tintin, reporter du Petit Vingtième, au pays des Soviets ». S’en suivront une vingtaine albums traduits dans plus de cinquante langues et vendus à plusieurs centaines de millions d’exemplaires.

Tous les avis existent sur Tintin et principalement sur son génial créateur. Je ne m’en tiendrais ici qu’à une seule remarque, c’est le peu de cas qui est fait au vélo dans les albums de Tintin. Deux petites et éphémères apparitions, toutes deux sans suites. La première dans « Le Lotus bleu » où Tintin échappe à la garde britannique de Shangaï en empruntant un vélo qui ne lui servira que quelques hectomètres. Percutant un camion, il se retrouve dans la benne de celui-ci, échappant ainsi à ses poursuivants. La seconde dans les « Les bijoux de la Castafiore », on y voit Tintin avec Milou dans un petit panier. Tintin subtilise ici encore un vélo pour un déplacement imprévu, celui qui l’amènera à dénouer l'affaire en découvrant le lieu, un nid de pie, où l’émeraude a été déposée.







Le Lotus bleu
Hergé, Editions Casterman

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